Le Lac : ouverture de l'acte II

OUVERTURE DE L’ACTE 2 DE L’OPERA LE LAC, SUR UN LIVRET DE TILDA REINITZ (ouvrage en cours de réalisation).

LE LAC EST LE DEUXIEME OPERA D’UNE TRILOGIE EN COURS D’ELABORATION : LA DIGUE, LE LAC, LA NUIT.

L’ouverture du deuxième acte, d’un peu plus de dix minutes, succède à un épisode de rupture téléphonique (acte 1) entre les deux héros : Alain (ténor), homme égoïste, épris d’indépendance et Clotilde (soprano), sa compagne à la jalousie encombrante. Deux personnages interviennent dans le drame amoureux de manière plus ou moins heureuse pour ce couple fragile : Léa (mezzo-soprano), soeur cadette de Clotilde et un mystérieux personnage protéiforme, endossant plusieurs identités au cours de l’ouvrage et surtout doué d’un don de communication avec les oiseaux. Cet "oiseleur" (baryton) joue ici le rôle d’un "passeur", capable de faire voyager le héros d’une époque à l’autre, aux moments les plus critiques de sa liaison avec Clotilde.

Alain s’endort, épuisé par la rude journée qu’il vient de vivre. L’orchestre joue cette ouverture, marquant le passage d’Alain vers le passé. A son réveil, il se retrouve au bord d’un lac majestueux, chargé de légendes inquiétantes et à une autre époque, en 1840. Là, il va vivre en songe une seconde histoire d’amour avec la fascinante Elvire, qui a le visage de Clotilde mais qui se révèle être une femme totalement différente, de caractère pais surtout physiquement : Elvire est en effet handicapée physique. Alain va poutant tomber sincèrement amoureux d’Elvire, en dépit de sa différence. C’est cette différence qui va lui permettre de se remettre lui-même en cause, et, après avoir voyagé entre les deux époques et connu un drame avec Clotilde, il reviendra métamorphosé au XXIème siècle. Le songe d’Elvire en aura fait un homme nouveau, désormais sensible aux désirs d’autrui.

Cette ouverture expose trois thèmes récurrents de l’opéra : celui du lac, qui scande les premières mesures par un court motif d’apparence sereine et lumineuse, celui de la passion d’Elvire et enfin celui du regret, annonçant la grande aria finale du Troisième Acte, morceau de bravoure pour le ténor. Le morceau se termine sur un rappel du premier thème, celui du Lac, témoin muet et aussi miroir métaphorique des passions humaines, mais cette fois-ci dans une atmosphère plus sombre, annonciatrice du drame qui surviendra.

Le Lac : ouverture de l’acte II  
Le Lac, ouverture  
Autres Oeuvres instrumentales :
Le Lac : duo instrumental  
Le soleil des moissons  
Ronde de l’aube  
L’or des champs  
Angelus  
Fête des moissons  
Près de la cascade  
Le défilé  
Romance de juillet  
Le bal du vent